Boulet Rouge (écrit à la plume) par Michel Turk

Des nouvelles de Lorraine

Boulet Rouge (écrit à la plume) par Michel Turk

8 mai 2025 Non classé 0

Un peu d’humour, juste de quoi rire un peu pour s’extraire de la morosité qui accompagne les événements planétaires, nationaux et même locaux. J’ai observé des moineaux qui se disputaient, ils semblaient s’insulter copieusement dans une langue que je ne comprenais pas et pour cause. Et le mot de trop ? Peut-être ce jeune mâle s’est-il fait traiter de tête de linotte par son ascendant, et voilà qu’éclate une bagarre avec becs et ongles et rentre-dedans. Querelle de voisinage ? Lutte fratricide pour le pouvoir ? Une jolie femelle à la clé ? Parfois, ça peut valoir le coup d’y laisser quelques plumes. Chez les hommes, chez nous, on y laisserait plutôt de la tune pour des raisons de tout poil. Surtout, d’ailleurs, pour ne pas se retrouver à poil, nu comme un ver. On devrait dire comme un chêne vert pubescent parce que le ver de terre est dépourvu de poils tandis que le chêne de chez nous en est bien pourvu. D’ailleurs ça demande à être vérifié, il y en a tant d’espèces, je parle des vers, pas ceux qui riment, ceux qui rampent, vous l’avez compris. Moins de vers que d’oiseaux dont l’homme a puisé dans leurs attitudes quelques belles métaphores. Avoir des pieds de grue, faire l’autruche, se faire des becs, siffle donc beau merle, un vrai rapace celui-là, Mais un urubu n’est pas un hurluberlu quoiqu’on en pense. L’urubu, plus noir qu’une corneille, au bec jaune ou au bec rouge pour donner à l’ensemble une mince touche de couleur, est du genre vautour tandis que l’hurluberlu serait plutôt du genre dandy, exotique qui rappellerait l’extravagant coloris des aras d’Amérique du sud.

Bien sûr, plutôt que de parler en l’air, celui qui porte les oiseaux, des aires qui les accueillent, des choses inutiles, j’aurais pu m’interroger sur l’avenir de notre Eglise, sur la fumée blanche qui signera l’accord des prélats sur le futur nouveau pape. J’aurais pu psalmodier sur Poutine Trump, Zelenski (qui n’a plus aucun mandat mais que mon correcteur orthographique ne souligne pas de rouge… et pour cause, tandis qu’il ne veut rien savoir du barbican à tête rouge qui, à la différence des précités est une véritable merveille de la nature). Je vous invite d’ailleurs à chercher à voir à quoi ressemble cet oiseau que le créateur a fait un jour de très grande forme, un jour de félicité. Les oiseaux sont des contemporains des dinosaures, nous sont donc bien antérieurs sur la planète terre et peut-être que le créateur était bien fatigué quand il a décidé de nous faire nous autres.

Encore moi, ça va ! Je ne me prends pas pour Horus, Zeus et sais que je ne suis pas sorti de la cuisse de Jupiter. Mais il y en a parmi les dirigeants de ce monde, les grands hommes comme on dit, qui ne se prennent vraiment pas pour la queue d’une poire. Même chez nous, savent pas être modestes, veulent pas l’être non plus ! Tiens, je ne sais pas le nom de ceux qui dirigent la Suisse et les pays scandinaves et l’Islande. Et pourquoi donc ?

Je retourne à mes oiseaux, c’est plus sage ! Et eux me transmettent toujours des messages. En ce moment, je regarde un couple de mésanges bleues (ah ! qu’elles sont belles) qui s’affairent autour d’une nichée qui ne va pas tarder à découvrir le jour. Leurs attitudes de futurs parents sont semblables aux nôtres, on couve et le mâle nourrit la femelle pendant ce temps, puis c’est l’éclosion et les deux parents s’acharnent à nourrir ces becs grands ouverts, puis c’est le grand jour de l’envol. La vie, toujours la vie et rien qu’elle.  

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