Attention, je vous préviens, elle est de mauvaise humeur et elle vous faire son mauvais caractère !
Je la vois venir d’ici, Madame n’est pas contente depuis un moment et il faut que ça sorte.
Elle (en l’occurrence, - je - vous l‘avez deviné) donc elle-je a encore été victime d’une mutilation du pourtant banal usage de la simple politesse qui fut l’apanage des siècles passés et qui n’est désormais que l’ombre d’un paillasson sur lequel on piétine le respect, la politesse, la courtoisie etc. de peur que l’on passe de la race des ringards rétrogrades.
Un exemple horripilant pour elle-je : quand elle-je envoie un SMS elle-je a la faiblesse de tendre la joue pour qu’on lui indique en retour « bien reçu ». Tout simplement, Vous appuyez sur le petit et même gros « + » à côté de votre future réponse et vous indiquez ne serait que « OK » -« Bien reçu » « Noté » ou comble du bonheur « Merci ». Un tout petit coup de pouce de rien du tout. Elle-je dans son cas pratique souvent le petit emoji avec un pouce levé. Au moins déjà, elle-je suis CERTAINE que son interlocuteur a reçu le message.
Imaginez, elle-je fais partie d’une association où au moins une fois par mois elle-je dois transmettre des informations. Elle-je se farcis les 40 (environ) propos un par un (elle-je ne sais pas faire autrement, pour les mails si ,mais pas pour les SMS et elle-je espère en retour une petit signe d’abord pour être certaine que l’envoi a atterri là où il fallait et ensuite par… sympathie. Il y en 4 QUATRE toujours les mêmes du reste qui répondent, les autres ….C’est un peu comme si elle-je leur disais bonjour en leur tendant la main et qu’en réponse on lui tourne le dos.
Oui, vous allez dire qu’elle-je suis susceptible. Oui, elle est. Surtout quand le destinataire rouspète par la suite : tu ne m’as pas avertie- si fait et elle-je d’envoyer la preuve de l’envoi – Ah alors c’est que je ne l’ai pas lu - »
Que répondre à ça ? Que ne SURTOUT pas répondre, n’est-il pas.