Le Coucou grisonnant
Dans le marais envoûtant
Nous enivre de son chant
Inlassable et entêtant
Pauvre foulque malhabile
Gare aux averses d’avril !
Ton nid semble si fragile
Face à la rivière hostile
Dans l’eau trouble, couleur café
À l’exception d’un effronté
Les poussins se sont cachés
Parmi les roseaux clairsemés
Sur un vieux frêne citadin
Trois jeunes écureuils rouquins
Poursuivent un rêve enfantin
Non loin du tourbillon urbain
Enrubannés de chocolat
Les œufs, au bon goût de moka
Se laissent fondre encore une fois
Dans la bouche des délicats.
BONNES PÂQUES !
2 réponses
Ce pauvre Jean-Marie Wicki dont le nom a été vivement écorché alors qu’il partage avec nous ses rimes chocolatées
Non, elle n’a pas fait ça ? Ecorcher les noms de ces talentueux écrivains qui lui font l’amabilité de partager avec elle….
Pardon, Jean-Marie, je mettrai mes lunettes la prochaine fois, c’est promis.
Mais au fait, Michel , où vois-tu une faute, toi ?